4.1.08

poil au chien


Quoi de neuf ?
Je lis L'Onyre du Givre de Bruno B. Bordier
Je m’imbibe de café
Je m’empiffre de chocolat
En promenant notre aztèque de chien
J’appelle Claudio pour une bricole
Les yeux ronds comme des billes, j’aperçois sa douce Michelle à quelques mètres de moi
Je laisse l’ami pour parler à son amie
L’aztèque s’impatiente, il aboie, il fait sa loi
Nous nous accroupissons pour bavarder et l’aztèque se tait
Il cesse de se tortiller à condition que Michelle le caresse
Les passants nous jettent des regards suspects
Nous continuons de discuter accroupis
Le petit chien fou est déjà maboul
Mais il va tous nous rendre timbrés
Michelle va son chemin
Moi du mien
Poil au chien
Qui s’époumone (il ne supporte pas les au-revoir)
Je rentre et décrète : « Arthur, au panier ! »
Et je sors en catimini (des fois qu’il m’empêcherait d’atteindre la porte…)
Sur la place du Maquis, je salue le caviste
Qui m’offre un verre de sauvignon
Un toast à ma liberté.

p.s. 1 : Je n’ai rien contre les Aztèques. Je ne voudrais surtout pas froisser les plumes de Quetzalcoatl.

p.s. 2 : Chercher "aztèque" dans la chanson de Boby Lapointe (lien ci-dessus)

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