« Vous z'êtes un nange… » m’écrit René de Obaldia sur une carte de l'Académie française (ci-dessus le verso).
Le poète joue avec la langue, la malaxe, la pétrit et la tripote.
Dernièrement, il a enfanté « Fantasmes de Demoiselles, femmes faites ou défaites cherchant l’âme sœur » chez Grasset.
Aujourd’hui, il m’invite dans son fief, les Deux Magots.
Conversation à bâtons rompus avec un immortel.
Obaldia me transmet une citation de Cioran qu’il aime partager :
« L’homme moderne bricole dans l’incurable. »
Clovis nous a servi à chacun un chocolat chaud.
Il nous tient la porte lorsqu’il est temps de se quitter.
Retour sur le plancher des vaches. Obaldia prend le bus 95 et j’enfourche mon vélo.
- Prenez soin de vous, lui dis-je.
Il me presse le bras d’un geste chaleureux et me répond, un brin de malice dans le regard :
- Salut.
22.2.07
« Vous z'êtes un nange… »
Libellés :
bric-à-brac,
photo,
René de Obaldia
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire