J’arrive à
Vendredi matin, l’émotion m’a cueilli là où je ne m’y attendais le moins. Chez le coiffeur. Pour la première fois, Michèle me coupe les cheveux (utilise la tondeuse avec davantage de brio que moi). Ça fait trois ans qu’elle travaille ici. Et je ne l’ai jamais vue. Aujourd’hui, exceptionnellement, ça n’est pas la patronne qui s’occupe de moi, mais Michèle. Souvent je redoute cette heure où l’on « doit » presque entretenir une conversation avec sa coiffeuse. Ce vendredi 11 avril, le courant passe. Nous parlons vrai. J’évoque une partie de mon parcours chaotique. Elle me dit : vous êtes un aventurier.
Euh...
Dans un monde qui traite ses hommes et ses femmes comme des malpropres, elle aussi a eu sa « dose ». Elle aime mon récit, me dit : « je vais vous aider. » « Vous êtes très sensible… et parfois, vous devinez les pensées des gens, non ? » A la caisse, alors qu’elle me demande mon numéro de téléphone, je surprends des larmes qui roulent sur ses joues. Nous sommes dans un échange incroyable et déroutant. Je lui prends la main, lui souris de tout mon cœur et lui dis à bientôt.
(photo: Paris, rue Fondary, 15ème arrondissement)
Pendant que j’étais parisien, Nicole assistait au vernissage d’une exposition sur des œuvres aborigènes. Gabrielle l’introduit auprès d’un notable de la région : « Je vous présente une femme exceptionnelle. » Je sais qu’elle n’approuverait pas que je te le dise, mais ça me conforte dans l’idée que je dois te raconter Nicole. J’émaillerai ce blog de petites histoires extraordinaires.
P.S. je suis parfois obligé de préserver l’anonymat de certaines personnes. En revanche, Nicole est la vraie de vrai, l’unique
(photo: Paris, quai de Valmy, 10ème arrondissement)
Ce week-end, je n’ai présenté que la première soirée du 1er festival d’Arts Martiaux de Chatenay-Malabry (92290). Un événement malheureux m’a empêché de poursuivre l’aventure (samedi et dimanche). Merci à
Je m’inscris en faux contre le slogan de priceminister.com : « devenez radin ». Je doute qu’il y ait de l’humour derrière cette injonction – plutôt le cynisme de l’époque. Mais… l’époque a bon dos. Je rectifie : le cynisme des gens (certaines gens). Les clients (vendeurs et acheteurs) ne sont pas radins, ils sont fauchés. Nuance.
7 commentaires:
Je suis ravie de te revoir parisien... Tu nous manquais même si tu étais là par la pensée... A bientôt de te revoir... Ta copine de Prigonrieux.
Tu as l'air d'être assez doué pour les relations - du moins rencontres - particulièrement intenses avec les gens. J'aime les gens et les rencontres. C'est beau, quand ça arrive. Je trouve ça formidable d'arriver à toucher les gens, d'être capable d'entreprendre une vraie filature, juste comme ça, un lundi, pour la curiosité insatiable de comment sont les autres... ^^ j'admire.
c'est bien tout ça mais alors t'as pas eu le temps de prendre un verre avec les copains???
bon la prochaine alors!
Bises
Pascal
@ Delphine, ça faisait un bail que je ne t'avais pas lue, toujours bouquinovore?
@ Julie
la vie sans rencontres serait bien fade / quant à la filature, tu dois faire référence à un vieil article / faut quand même avoir un grain pour suivre des gens...
anyway...
@ Pascal
ça n'est que partie remise / j'espère que tes concerts attirent les foules
Un de mes dictons préférés : "C'est pas parce qu'on est fauché, qu'il faut être radin !". Du panache, que diable... Si les créateurs de PriceMinister pouvaient relire "Cyrano de Bergerac" (on peut rêver), ils toucheraient du doigt ce que j'appelle l'élégance du désargenté...
salut c sebastien mucret de cette fameuse demonstration
y'ai mis des videos sur le net
http://www.dailymotion.com/visited/saintbastino/video/x6qpel_kung-fu-la-boxe-de-l-homme-ivre-zui_sport
bon la calité c pas sa mais je geste y est
by a+
Plusieurs videos de QwanKiDo par André Moudingo CN 3eme dang sont sur youtube. By a tous
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