nos lèvres ont voyagé
vingt-quatre heures
je garde ton sourire
au creux de mon cœur
je caresse ton âme
et soupire
"Oh, le beau jour!" disait inlassablement Winnie dans la pièce presque éponyme de Beckett. Coincée dans son monticule de terre, elle fait l'inventaire souriant (et désespéré) de son sac à main et des jours qui défilent. ... dans mon "sac à main", un fatras de merdouilles et de merveilles, des ratages et des envols, des amis, des amants, des cons, une dosette de mauvaise foi et beaucoup de tendresse...
nos lèvres ont voyagé
vingt-quatre heures
je garde ton sourire
au creux de mon cœur
je caresse ton âme
et soupire
4 commentaires:
J'ai adoré ce poème. Se promener tout au long de la peau de l'être aimé, c'est quelque chose de sublime.
aussitôt écrit, aussitôt lu, aussitôt commenté, st loup, tu m'impressionnes
amicalement :o)
(il va sans dire - mais je le dis quand même - suis-je bête - que ton compliment me touche beaucoup)
Oui mon Laurent, toujours bouquinovore... Viens voir mon blog, tu verras... Merveilleux poème qui fait rêver et qui donne envie de fermer les yeux pour penser à l'être aimé... Continue à écrire, c'est vraiment très beau...
Bises
Ton ombre est là
dans ma tête
j'ai mis tes yeux
car j'y vois plus clair
Enregistrer un commentaire